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Résistants de Bourbon - Lancy
Résistants de Bourbon - Lancy
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Résistants de Bourbon - Lancy
L'auteur
http://www.alainboussuge.com/
Investigateur du parcours militaire des hommes durant les conflits : 1870-1871, 14-18, 39-45.

Historien par passion.
Les hommes de ma famille ont été mobilisés en 1870, 1914, 1939.
Où ont-ils combattu ? Qu’on-t-il enduré ? Ils sont revenus vivants, mais pas toujours indemnes.
Ce site est consacré à mon père
Un oncle, FFL, 2°DB, epagliffl.canalblog.com
Les victimes de guerre sont anonymes sur les monuments aux morts, elles revivent, pour peu que l’on s’intéresse à elles.
A Bourbon-Lancy, en Saône et Loire, 2 monuments aux morts, 3 sites d’identification des morts
morts3945bl.canalblog.com – resistantsbl.canalblog.com 1870mortsdebourbonlancy.canalblog.com
Un livre, Le canton de Bourbon-Lancy dans la guerre de 1870-1871
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3 mars 2016

CANTAT Georges

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Né le 30 septembre 1921 à Bourbon-Lancy (Saône et Loire)

Mort le 14 août 1945 à Paris

 

Pâtissier, puis ouvrier à l’usine Puzenat

Résistant isolé – membre de la FPJ et FUJP

 

Certificat d’appartenance à la Résistance intérieure française le 7 septembre 1949
Homologation au grade d’assimilation de sergent le 5 juin 1950
Attribution du titre de Déporté Résistant le 19 mars 1953
Validation des services et des campagnes le 9 juillet 1953

Fils de Jean-Marie Cantat, manœuvre, et d’Adèle Chandioux, sans profession.
Il est ouvrier pâtissier à Pougues-les-Eaux (Nièvre) en juin 1940. Il revient à Bourbon-Lancy et entre à l’usine Puzenat. Il s’engage comme volontaire dans l’armée le 13 juin 1941. Il est démobilisé le 28 novembre 1942. Il revient une nouvelle fois à Bourbon et reprend un travail chez Puzenat.
Il entre en résistance le 1er septembre 1942. Il fait partie du Front Patriotique de la Jeunesse puis des Forces Unies de la Jeunesse Patriotique. Il transporte et distribue des tracts et ravitaille le maquis de Maringes. Il est arrêté le 25 mai 1944 à son domicile de Bourbon-Lancy par la Feldgendarmerie de Paray-le-Monial. Il est transféré à Chalon-sur-Saône puis Compiègne avant d’être déporté dans le nord de l’Allemagne le 11 juillet 1944, à Sandbostel entre Brême et Hambourg. Il fut peut-être interné ailleurs à son arrivée en Allemagne mais échoua certainement à Sandbostel, lieu de sinistre mémoire de la fin de la guerre. Plus de 10 000 déportés provenant du camp de Neuengamme et des Kommandos de Brême, Hambourg et Wilhelmshaven furent transférés dans ce camp de prisonniers de guerre en avril 45. Les SS interdirent aux prisonniers de porter secours aux déportés sous peine de mort. Il fallut attendre leur fuite pour que les prisonniers prennent en main le camp et organisent des soins aux malades dont le nombre grandissait.
Georges Cantat est rapatrié malade le 3 juin 1945 en France ; hospitalisé le 22 juin à l’hôpital Bichat de Paris, il y décède le 14 août ; il allait avoir 24 ans.

Extrait de l’attestation rédigée par Marcel Durand, sergent FFI

« Georges Cantat appartenait à la résistance groupe FPJ et a rendu des services au groupe FTPF Lucien Sampaix, auquel j’appartenais. »

Extrait de l’attestation d’André Rey du groupe FPJ

« Pendant cette période (septembre 1942, mai 1944) CANTAT Georges fit preuve de dévouement envers la résistance à laquelle il rendit de nombreux services. »

Titulaire de la médaille de la Résistance, décret du 6 novembre 1962

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