PERRET Fernand

=====        =====	Né le 25 septembre 1923 à Sarrebruck, Sarre Mécanicien dentiste	Mort le 12 janvier 1945 à Dora, Allemagne Résistant FTPF

Photo provenant du Centre international de la persécution nazie d'Alosen
Fournie par Jérémy Beurier à Alain Boussuge 

Homologation au grade d’assimilation de Sous-lieutenant le 21 octobre 1947
Certificat d’appartenance aux F.F.I le 17 mars 1948
Attribution du titre de Déporté Résistant le 10 juin 1951

Validation des services et des campagnes le 25 septembre 1951
Citation à l’ordre de la division le 15 septembre 1945 :
« Entré à la Résistance le 20 mars 1943 comme agent de liaison, devient saboteur et participe à l’importante destruction de la station de Jeanne Rose. Assure la continuité des coupures sur les lignes à haute tension de la mission Armada, s’illustre dans de nombreux déraillements et coups de main. Arrêté le 13 janvier 1944, n’a plus été revu. »
La présente citation comporte l’attribution de la Croix de Guerre avec étoile d’argent »

Fernand Perret habite à Montchanin ; il est mécanicien dentiste au Creusot en 1940.
Il entre en Résistance le 20 mars 1943 en donnant son adhésion à Ernest Chrétien, chef de groupe FTPF à Genouilly.
Il est agent de liaison puis devient saboteur et participe à l’importante destruction de la station électrique Jeanne Rose ou Pont Jean Rose. Il assure la continuité des coupures sur les lignes à haute tension de la mission Armada. Il s’illustre dans de nombreux déraillements et coups de main.
Recruté par le réseau R1 – Mission Armada
Agent P1 le 1^er septembre 1943
Agent P2 : C.M.3
Aucune attestation d’appartenance aux Forces Françaises Combattantes n’a été délivrée
Le service liquidateur – archives B.C.R.A. précise le 18 avril 1961 qu’il n’a pas été trouvé dans les archives de dossier ou documents attestant une immatriculation au B.C.R.A. ni d’activité clandestine exercée au profit du Réseau Action R.I. (Mission Armada).

Il est arrêté le 13 janvier 1944 au maquis Lucien Sampaix de Maringes à Bourbon-Lancy.
Il est transféré à Chalon-sur-Saône puis à Compiègne.

Il est déporté par le convoi du 27 avril 1944, dit le convoi "des Tatoués", à destination d'Auschwitz-Birkenau.
1 653 hommes sont dans ce convoi. Ils sont tatoués à leur arrivée.

Il est ensuite transféré au camp de Flossenbürg le 25 mai 1944

Il meurt le 12 janvier 1945 à l’âge de 21 ans et demi.